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mes image (31/08 14:53)
Je viens ici pour l'amitié tout simplement et surtout pas pour la guerre des blogs. Non plus pour des imbéciles qui te font croire qui sont des amis sincères et sans pudeur te salissent derrière ton dos comme certains. J'ai construis un blog pour l'amitié sincère et durable pour les bons et les mauvais moments de la vie de chacun et sans hypocrisie. Je suis là tout simplement pour aimer et être aimée…Mon amitié est sincère. Je suis une femme qui n'aime pas les guerres sur les blogs ni les embrouille et je ne veux pas que l'on m'en procure. Ceux qui viennent pour poser des problèmes sans les avertir je les exclu de mon univers sans détour et sans pitié. Je voudrai aussi éviter les chaines, sauf évidemment les articles à faire suivre pour les malades. °*°*Ce sont mes amis qui m'ont fait aimer la vie. Ils me rendent meilleur à mesure que je les trouve meilleurs eux-mêmes... °*°* Amour...Amitié…Fraternité…Partage Merci à vous et bonne visite, merci de votre compréhension, Barbara…

SI TU ES UNE VRAIE AMIE TU PEUX FAIRE CELA: UNE PERSONNE HANDICAPEE N'EST PAS CONTAGIEUSE ELLE DEMANDE JUSTE QU'ON L'ACCEPTE TELLE QU'ELLE EST DANS LA SOCIETE. 97%DES PERSONNES NE COPIERONT PAS CETTE ANNONCE ET NE L'UTILISERONT PAS COMME STATUT, SERAS TU COMME MOI L'UNE DES 3% A AFFICHER CE STATUT AU MOINS PENDANT 1HEURE SUR TON BLOG OU SUR TON PROFIL
Samira et Barbara amies pour la vie...











































































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Moi et moi Dis?-Oui?...1
08/11/2005 14:41
- Dis?
Tu veux me raconter une histoire? - Cela dépend. - Dépend de quoi? - De ce que tu veux que je te raconte. - Je ne sais pas moi… Disons une histoire avec, euh... avec moi et, ou... avec toi si tu préfères… - Mais encore? Tu veux quoi comme histoire? - Je ne sais pas. Je voudrais juste une belle histoire. Ce n’est quand même pas compliqué, non? - Cela dépend… vois-tu, les belles histoires on ne les rencontre pas si souvent… - Ah bon? - Enfin, si, on les rencontre, puis on en perd le fil, alors on rate une partie, on essaye de se rattraper en enchaînant sur une autre histoire qui est en train de se raconter, et puis, en définitive, on possède de nombreux épisodes, mais jamais une histoire dans son entièreté. - Jamais? - Si. Enfin, presque jamais… Tu vois, il faut s’accrocher, cela ne suffit pas toujours une belle histoire, il faut de la patience et ne pas toujours croire que tu parviendras à tout comprendre tout le temps. - Oui, d’accord, j’ai compris : une belle histoire est rare, on en perd le fil si on n’y fait pas attention et en plus, c’est toujours compliqué… - A peu de chose près… - Tu ne me donnes pas beaucoup d’espoir. - Une belle histoire peut être toute simple, tu sais, mais, alors, en général, il n’y a pas d’histoire, enfin, je veux dire, il n’y a rien à raconter. - Donc… Une belle histoire si elle est simple, elle ne se raconte pas… - Tu me vois commencer une histoire par : "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…"? - Ben… - Non. Cela ne t’amuserait pas. - Et dans la vie? - Quoi dans la vie? - Les belles histoires, elles existent? - Oh cela… c’est une autre histoire… Dans la vie, attends que je réfléchisse…Oui, elles existent, je crois, enfin, je pense. Je n’en ai jamais vraiment beaucoup racon…euh, rencontrées, mais, il en existe. En fait, je crois que dans la vie, une histoire, on ne sait jamais si elle sera belle ou laide. - Je ne comprends pas bien. - Eh bien, dans la vie, on ne sait jamais comment cela finit. - Jamais? - Si, évidement, on sait comment cela finira, mais on ne sait jamais comment on sera raconté. Le dernier épisode, l’épilogue, on n’est jamais là pour l’entendre. - T’es lugubre, toi, ce soir. Tu veux dire que les gens ne sont jamais heureux? - Si, si, bien sur que les gens sont heureux, ou en partie, mais l’histoire n’est jamais terminée pour eux. Il y a toujours l’inconnu qui suivra le moment ou l’on pense que tout est bien qui finit bien. - Donc, dans la vie, on se raconte sa propre histoire sans jamais parvenir à en écrire la fin? - Oui, c’est cela. Tu commences à comprendre. - Je ne peux pas dire que tu es très clair. - Je fais du mieux que je peux, tu crois que c’est facile? - Non, bien sur que non, mais… - Mais quoi? - Dis? - Quoi? - Tu me la racontes alors, cette belle histoire?
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Moi et moi- Dis?-Oui?...2
08/11/2005 14:27
- Bon, tu es prêt, là ? - Oui, oui, une minute, je m’installe. - Je peux y aller ? - Vas-y, je t’écoute. - Il était une fois dans… - Ca commence bien… - Pardon ? - Je disais: "ça commence bien". - Je ne vois pas ce que tu veux dire. - Ben, ce n’est pas très jojo comme début cela: "Il était une fois". C’est un peu… vieillot ? - Vieillot ? Vieillot ? J’ai à peine commencé là ! - Bon continue… - J’en étais où ? - Tu le fais exprès ? - Bon ! Il était une fois une petite fille qui… - Une petite fille ? C’est de moi que tu parles ? - Non-non, pas du tout, c’est pour dire qu’il s’agit de quelqu’un de simple, cela n’a rien à voir avec ta taille ! - Mais je ne suis pas petite et encore moins simple ! - Bon, ça va, je continue. Donc , cette fille… - J’aime mieux cela. - Dis ? - Quoi ? - Tu la veux ton histoire ? - Oui. - Alors laisse-moi au moins raconter la première phrase, si cela ne te plaît pas, on en recommencera une autre. - On peut faire cela ? - Eh bien, oui, pourquoi pas ? - On peut toujours changer d’histoire quand cela ne nous plaît pas ? - Oui, c’est comme les livres, tu en prends un, un jour, tu ne l’aimes pas, tu le mets de côté et puis quelques années plus tard, tu le retrouves, tu le dévores et tu l’adores. - Et tu expliques cela comment ? - Je dirais que c’est les circonstances. - Ah, les circonstances… Et dans la vie ? - Dans la vie ? Quoi ? - On peut changer d’histoire quand elle ne nous plaît pas ? - Cela dépend… - De quoi ? Des circonstances ? - Non, du rôle que tu as dans l’histoire. Si tu es le figurant, tu ne sait pas vraiment changer le fil, mais si tu es l’acteur tu peux improviser ou donner un sens différent à la tournure des évènements. - Et toi ? - ? - Tu es quoi dans ta vie ? - Ben, je suis la fille qui voudrait bien en finir avec cette histoire, mais à mon avis ce ne sera pas encore pour ce soir. - Sérieusement, acteur ou figurant ? - Je dois répondre ? - J’aimerais bien. - En fait, maintenant que j’y réfléchis… je ne sais pas trop. Je crois que cela me ramène aux circonstances. - Encore elles… - Oui, je crois que ma place elle dépend d’où je me situe… - Ben, t’es à côté de moi là ! - Oui, oui, bien sur, mais je veux parler d’endroit, de moments enfin, je veux dire de position par rapport à l’histoire, à la vie, ou, plus simplement : ma position par rapport au récit. - Je crois que je ne vais pas bien dormir, moi, tu me donnes le tournis avec tes explications. - C’est pourtant simple… Imagine, je t’envois chercher des pommes chez le légumier. - Chez le légumier ? Mais tu ne le supportes pas ! - C’est un exemple ! Bon, changeons : je t’envois chercher des timbres à la poste. - A l’heure de l’e-mail, c’est un peu gros comme exemple, enfin passons… - Ton histoire c’est "je vais chercher des timbres", tu es acteur. Quand tu arrives devant l’employé, tu lui demandes des timbres. Il te les vend et tu t’en vas. - Et alors ? - Eh bien, cet employé, il a une histoire, lui aussi, et toi tu ne fais que passer dans la sienne, tu es son figurant. Tu n’auras aucune incidence sur son histoire, tu n’y changeras rien. - Tu crois cela ? - Bien sur. - Et si je n’y vais pas moi, chercher des timbres. Comment puis-je savoir que je n’ai aucune incidence puisque je ne le rencontre pas ? - Eh bien… - Comment puis-je savoir que le fait de l’occuper quelques instants au guichet et, donc, de le retarder pour un autre ouvrage ne va pas changer le cours de sa vie ? Ou mieux, comment expliques-tu que comme je n’y vais pas, ce n’est pas lui qui sera au guichet (car il aura été remplacé par Benjamat dont c’est la fin de la pause) pour servir la merveilleuse Agnès qui me suit dans la file et qui deviendra son épouse ? - Agnès ? - Celle qui vend des t-shirt sur le boulevard - Pardon ? Tu dis que Agnès a le béguin pour l’employé des postes ? - Dis ? - Oui. - Tu te fous de moi ? - Non, non, mais je pensais qu’Agnès, elle était avec ce garçon, tu sais celui qui… - Je te signale que ce n’est qu’une histoire… - … - Alors tu la racontes, ta belle histoire ?
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Moi et moi Dis?-Oui?...3
08/11/2005 14:06
-Dis ? - Oui ? - C’est quoi le secret du bonheur ? - Ah… le secret du bonheur… Je suis heureux que tu me poses cette question. - Vraiment ? - Parler du bonheur révèle toujours, en soi, un certain plaisir. - Ah bon ? - Bien sur. Tu fais partager, tes souvenirs, tes moments, tes instants. Tu vois le bonheur, c’est quand tu oublies tout. Quand plus rien n’a d’importance. - Bon d’accord, le bonheur c’est quand plus rien ne compte. - Oui, mais non. - Non ? - Non, parce que si plus rien ne compte, ce moment compte plus que tout. - Bien entendu, mais c’est quand ce moment ? - C’est quand… c’est quand… - C’est quand quoi ? - Voilà, tu m'as encore fait perdre le fil, j’ai tout oublié. - Tout ? - Oui, j’ai tout oublié ! - T’as pas l’air content ? - Je devrais ? - Eh bien, je pensais que le bonheur c’est quand tu oubliais tout… - ? - C’est ce que tu as dit, non ? - Oui, oui, bien sur, mais je ne pensais pas à cette façon là… - Excuse-moi… mais alors comment savoir qu’on est heureux ? - Quand tu le sens. - Et cela sent quoi ? - Sentir, sentir de sensation, de perception, enfin, voyons, tu es de mauvaise foi, là ! Cela s'empare de toi, c'est difficile de définir finallement. Cela peut être un instant, cela peut être une odeur, un goût, une expérience, que sais-je encore ? - T'énerves pas, de toute façon, cela ne répond pas à ma question… - Ta question ? - C’est quoi le secret du bonheur ? - Mais… - Oui ? - Si je te le disais… - Oui ? - Ce ne serait plus un secret. Non ?
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La recette du bonheur
08/11/2005 13:39

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